Hashimoto #7 & Seconde Grossesse : Quand l'allaitement prend fin...

Des petites nouvelles concernant le déroulement de la grossesse...

Les derniers résultats mi-Janvier et début février 2016 étaient bons. 

Le pote Japonais a doublé mais reste dans les normes demandées par l'endocrino, la glycosurie et la protéinurie ont diminué mais sont toujours un peu hautes. 

Mini 2 semble se porter très, très bien. Nous l'avons vu début Janvier, une dernière fois avant LA rencontre. L'obstétricien qui me suit n'a pas fait de gaffe, ce qui est chouette. On a une idée du sexe Tipiak comme moi mais on ne se projette pas tellement. 

J'ai été arrêté le 11 janvier suite à des douleurs dans le dos, je pensais que c'était dû à une infection aux reins (enfin, à un rein) car ayant vécu à deux reprises la pyélonéphrite (non enceinte), la douleur était identique. 

"Ah mais non ma bonne dame, c'est votre nerf sciatique ça.

- Ah? Donc, je fais quoi?

- Des séances de kiné."

Outre ça, il y avait la tension qui n'était pas bonne (trop proche des 15) et des contractions (que je n'ai qu'en marchant 100m maintenant). Je voulais reporter deux semaines post-naissance mais TOUS m'ont dit qu'il était préférable que je m'arrête. Comme pour moi, il est hors de question de faire un ptit préma (dans la mesure du possible hein), je les ai donc écouté. Pour la sage-femme qui vient à domicile, il aurait fallu que je sois arrêtée dès mi-novembre, la petite blagueuse hein.

Je vois donc le kiné une fois par semaine et une sage-femme vient 2 à 3 fois par semaine pour nous surveiller. Les journées sont assez étranges car je ne peux pas réellement dormir, j'ai trop peur de ne pas me réveiller à temps pour aller chercher Pompoko à la crèche; et puis, il a tellement à faire pour tout préparer. 

Archive : Pompoko 6 semaines en écharpe
Je sniffais mon bébé...

Concernant l'allaitement, cela fait 3 jours que mon fils ne demande plus (23 mois - 9 jours) . Il faut dire que je ne lui propose pas non plus. Je l'ai toujours dit : il sait ce qu'il lui faut, je n'ai pas à insister.

Il y avait eu un épisode comme cela vendredi 29 janvier 2016 (22 mois + 10 jours). J'ai été réveillé par un "veux téteeeeer". Mais fais donc mon fils. Et comme il espaçait déjà de 48h ses demandes, je n'ai tiqué qu'à ce moment-là.

Je pense qu'il a effectué un sevrage semi-naturel, en lui demandant de ne téter qu'une fois par jour, je suis un peu fautive de cet arrêt. Sauf qu'en y repensant, cela reste son choix à lui et tout a été fait très en douceur. Je l'ai senti venir et c'est loin d'être l'arrêt brutal du jour au lendemain avec un refus catégorique. Je l'ai trouvé doux et battant à la fois, comme la caractère de Pompoko. 

Cela ne fait "que" 3 jours, qui sait s'il ne me demandera pas demain matin (et loin de moi l'idée de refuser à mon fils la tétée). Après, plus la naissance de mini 2 approche et plus c'est désagréable pour moi... Je ne pense pas qu'il s'en rende compte mercredi en tétant, il m'a dit "mmmh, bon tétée ! l'aut'e?" 

Plus j'y songe et plus je me dis que notre parcours est un parcours qui nous ressemble : battant, doux et naturel. Tipiak n'a jamais été un frein, je crois même qu'il est fier de Pompoko comme de moi. Il m'a toujours fait pleinement confiance y compris en matière d'allaitement. Le fait qu'il n'ait jamais douté ni même exprimée la demande d'introduire de la poudre pour notre fils a vraiment été une source de confiance mutuelle tant en ma capacité de femme allaitante qu'en témoignage de sa confiance inavouée concernant le bien de notre enfant. Il ne m'a jamais fait la demande d'arrêtée et n'a jamais trouvé "bizarre" que j'allaite un bébé/bambin de plus de 18 mois.  

Je lui avais déjà exprimée ma non-volonté d'allaitement concernant Pompoko passé l'âge de 30 mois. J'estimais que mon fils, n'avait plus besoin de ce lien rien qu'en le voyant se développer. Après, concernant un sevrage induit, je ne me voyais pas non plus lui interdire alors... Quand je pensais à la théorie, c'était vraiment ultra-flou et je ne voulais pas que ça en devienne un interdit, source de "braquage émotionnel" de mon tout petit.

Avec le recul, je me rends vraiment compte que c'était difficile, que nous avons gagné tous les combats qui se sont posés à nous et que mon fils a débuté son envole lorsqu'il en a eu envie. Il reste vraiment très fusionnel avec moi mais est ultra sociable et tourné vers autrui. Il va vers les autres sans aucun problème et est plein de confiance en lui. Il ne supporte pas qu'un petit pleure et qu'on le laisse dans son coin et ne supporte pas non plus qu'on ignore un mini pleurer (ce qui arrive assez souvent à la crèche).  

Si à sa naissance, je voulais et tenais à un allaitement de 12 mois, lorsque nous avons passé ce cap mon esprit me disait "ok jusqu'à 18 mois... et après on arrête". Sauf qu'à 18 mois, ni lui, ni moi ne nous sentions prêt. La venue de Mini 2 a fait que l'on a continué sans pour autant avoir un objectif fermé. J'imaginais bien Pompoko me "désengorger" au moment venu... mais si cela n'arrive pas, ça ne me posera pas de problème. Je ne lui demanderais pas de le faire, j'estime qu'il est assez grand pour m'exprimer ce dont qu'il a envie. 

La question qui se pose maintenant c'est : vais-je réussir à avoir un parcours similaire avec Mini 2? Vais-je avoir la force de braver tant d'obstacles? 

Comment Pompoko percevra l'allaitement de son frère ou sa sœur?
A la naissance de Mini 2, me redemandera-t-il la téter?

Je l'ai toujours dit : en matière d'allaitement rien n'est simple...