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mardi 16 mai 2017

Exile...

Je ne pense pas qu'il soit nouveau que je mentionne le fait que j'ai envie de tranquillité... 


Souvent, j'me sens comme les petits vieux. J'ai envie de calme (enfin, du bruit de mes enfants uniquement). Je me sens vraiment comme une personne a-sociale. Non pas que je n'aime pas les gens (même si en vrai, j'aime pas les gens :D) mais le voisinage me dérange CONSTAMMENT !


C'est fou quand même ?

Je ne suis pas une personne faite pour vivre avec des voisins autour ou alors on est toujours mal tombé... 

Je mets un point d'honneur à respecter les autres, de jour comme de nuit. Surtout en ce qui concerne le bruit. Il y a des règles à la maison qui font juste partie du bon sens (interdiction de jouer au ballon, interdiction de crier etc...). 

Mais je ne sais pas. J'en ai ras le bol. 

Ras le bol de ne pas vivre LIBRE. 
Ras le bol de supporter les voisins (quand c'est foot, franchement, j'ai des envies de meurtre)
Ras le bol de supporter les petits bruits des gens qui ne font pas réparer des canalisations. 
Ras le bol des voisins qui peuvent voir chez nous. Le fait qu'on se sente constamment épié, que mes enfants ne peuvent pas se balader comme ils le veulent parce que je psychote sur un potentiel maboule qui pourrait regarder chez nous. 
Ras le bol des voisins qui laissent leurs enfants faire un vacarme de dingue jusqu'à pas d'heure avec leur ballon. 
Ras le bol des voisins qui laissent leurs enfants hurler par la fenêtre. 
Ras le bol de me dire que nous avons deux balcons mais qu'on se prive d'un balcon à cause du bruit constant des enfants dehors et des enfants qui crient pour tenter de parler à Pompoko. J'ai l'impression d'être à la foire parfois...

Bref, j'en ai marre !

J'en ai marre des gens, j'en ai marre de tout et surtout du quartier. Lorsque j'entends une perceuse à 15h alors que j'ai galéré à endormir mes enfants, lorsque je me sens étouffée par l'appart mais aussi par les enfants qui sonnent à n'importe quelle heure pour qu'on leur ouvre, qu'on les entend hurler et dire des grossièretés... ça me rend dingue.

Je crois que je suis comme les petits vieux, j'ai besoin de calme. 
J'ai besoin de m'isoler des gens et des foules qui me font peur.

Bien-sûr, l'agitation de mes enfants ne me gêne pas, bien au contraire. Ce qui me gêne ce sont les autres... Et quand les autres sont gênants, on essaie de se remettre en question :

Est-ce moi qui ai un seuil de tolérance bien bas?
  • Non... mais quoi de plus normal que de vouloir vivre en paix et au chant des oiseaux le soir ?
  • Quelle image donnons-nous à nos enfants? 
  • Que vont-ils répéter? Les mêmes mots que ces enfants qui s'insultent et se crient dessus pour se parler?


J'ai vécu en immeuble petite et je n'ai pas ce souvenir d'omniprésence des voisins. Ici, j'ai l'impression que qu'importe ce que l'on fait, tout le monde le sait. 

J'ai envie qu'en sortant du bain, mon fils et ma fille puissent se balader comme bon leur semble avant de passer à table (et donc d'être habillés). S'ils veulent se mettre nu, c'est aussi leur choix ! Sauf qu'actuellement, ils n'ont pas cette possibilité... 

J'ai envie que mon fils puisse aller courir et regarder les insectes ou les plantes qui poussent juste en ouvrant une porte et sans que cela ne gêne sa sœur lors de sa sieste. Actuellement, je fais patienter mon fils afin qu'il puisse aller sur les balcons ou même dehors. Il est petit donc on s'occupe ensemble. Mais jusqu'à quand? Jusqu'à quand vais-je réussir à jouer avec lui, à le canaliser ? 

J'ai l'impression de les enfermer et de nous enfermer ici. J'ai l'impression de leur voler leur jeunesse du dehors... Je n'ai jamais connu la joie d'avoir un jardin (je ne parle pas d'un énorme jardin non plus hein) mais voilà... actuellement, je donnerai cher pour avoir notre chez nous, avec pas trop de voisins autour de nous, aucun vis-à-vis et un espace de liberté pour tous. 

Car si je parle d'un point de vu enfant, Tipiak n'est pas en reste. Je le sens restreins dans ses actions. Il bricole moins ou peu car il n'a pas d'espace à lui. On ne peut pas réellement faire beaucoup de bruit car les murs sont en papiers machés, nous avons un peu d'espace, nous avons un toit sur la tête mais nous n'avons pas l'occasion d'être libre. 

Alors, nous sommes en recherche de maison, d'un coin de verdure, d'un lieu où s'installer... Dès que je reprends le travail (et les études), notre priorité c'est de partir d'ici !

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