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jeudi 19 mars 2015

19 mars 2015

Tenue choisie par avance
 pour la sortie de la mater
Aujourd'hui, nous sommes le 19 mars 2015.
Pompoko fête sa première année de vie avec nous, ses parents. 
Petit retour aux sources car nous avons pris une semaine de vacances pour être ensemble, tous les trois, uniquement. 



Je ne savais pas combien d’amour
mon cœur contenait
jusqu'au jour où 
je suis devenue ta maman
(citation)


Il y a 1 an, j'ai pleuré de joie et d'appréhension lorsque Anaïs, notre sage-femme, m'a dit que c'était pour aujourd'hui. Nous allions rencontrer notre bébé... C était donc vrai, c'était donc cela les contractions !

Ce jour là, il faisait beau. Il y avait du soleil et il faisait doux. 

Ce jour là, j'ai eu la peur de ma vie quand j'ai compris qu'un truc n'allait pas et que tu devais sortir et vite.
Ce jour là, je t'ai parlé toute la journée. Je t'ai demandé énormément et tu as tout fait pour que ça aille au mieux.

Quand on m'a dit de tendre les bras pour t'attraper, je ne l'ai pas fait et le regrette parfois.

Je n'avais plus de force et je cherchais de l'oxygène. 

Quand je t'ai aperçu, je t'ai trouvé magnifique (et le mot est faible)Je t'ai trouvé si grand, immense, et si... Merveilleux. 

Depuis ce jour, à cette heure, je t'ai murmuré des promesses. Te protéger, t'aimer, t'aider à devenir toi.

Il y a un an, nous te découvrions avec amour.
Il y a un an, tu posais ton premier regard sur nous... et nous avons, dès lors, été conquis. 
Il y a un an... Déjà ! Il s'est passé tellement de choses, ça semble lointain et proche à la fois.

La seule photo de toi, à ta naissance,
que j'ai partagé sur instagram. Tu avais trois jours.
Toute cette année, je me rends compte que je n'ai fait que t'écouter pour que tu deviennes toi, je n'ai pas essayé de te façonner, en tout cas, je n'en ai pas l'impression.

Je n'ai fait que te regarder grandir (tellement vite), t'accompagner dans tes efforts, dans tes découvertes, dans tes joies, tes peines, tes bobos.

Nous avons du nous séparer après 1 an et 2 mois de fusion. Je crois que c'était notre épreuve la plus difficile puisque parfois nous avons encore besoin d'être en fusion à certains moments.

Quand je te vois, j'observe un p'tit bonhomme indépendant, curieux et malicieux.
Quand je t'admire, j'y vois le côté clown de ton papa et de l'assurance dans tes gestes.
Quand je te contemple, je me demande si vraiment c'est nous qui avons fait de toi notre petit bébé. Tu es si beau, si parfait. Tu as toujours su ce que tu voulais et ce que tu ne voulais pas. Tu as bien le caractère de ta mère !

J'aime rêver en te laissant être et devenir ce que tu veux. Après tout, nous ne sommes que tes parents-guides pour le début de ta vie.

Durant cette première année, tu as appris tant de choses par toi-même (que j'ai noté une à une). Tu évolues si rapidement que, souvent, je doute et j'ai peur de ne pas être à la hauteur, de passer à côté de certains de tes besoins ou envies. Tu as beaucoup d'envies que j'essaie de combler au maximum. 
Et quand, je te vois avec d'autres enfants, plus jeunes, quand je te vois avec ton bébé, je suis persuadée que tu feras un excellent grand frère (si la nature nous le permet), que tu seras aimant et tendre comme tu l'es quotidiennement (il t'arrive aussi d'être une petite brutasse, surtout quand tu crapouilles)
1 an après, 35 cm et presque 5 kg de plus !
J'ai toujours aimé l'idée que nos enfants nous sont confiés pour nous permettre d'apprendre sur nous; en quelque sorte des leçons de sagesse. Je me réjouis de voir ce que tu nous apportes.

Tu as déjà commencé cette mission; quand je te vois bouger si librement, si calmement, tu as confiance. Tout est simple et doux. Le lâcher prise, la patience et l'admiration arrivent donc sans effort. J'ai une confiance innée en toi. Alors, à cet instant, je cesse de vouloir planifier ou contrôler. 
Toi, tu viens à moi et je saisis l'instant. J'abandonne toutes mes pensées pour me concentrer sur toi, ici et maintenant. Etre en harmonie avec soi, ce n'est pas prévoir tous les ratés potentiels, c'est savoir rebondir lorsqu'on y fait fasse.

Il y a un an, tu as été et es notre plus belle rencontre.
De toute notre vie, le rendez-vous d'un accouchement est, sans doute, celui qui déçoit le moins. C'est une rencontre que l'on attend sans savoir ce qui va nous arriver. Et quand ça nous arrive, on repart avec tant de bonheur... et dire que cette année n'est qu'un début.

Je te souhaite un merveilleux premier anniversaire mon fils. J'espère que nous serons à la hauteur pour cette nouvelle année avec toi, que l'on saura t'écouter et apprécier chaque instant.


Je t'aime.

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