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jeudi 15 décembre 2016

Savoir dire au revoir.

Aujourd'hui, j'ai du prendre la plus lourde des décisions...  


Ôter la vie, alors qu'à ses 6 mois j'avais traversé la France pour la lui sauver. 
Penser savoir dire STOP.
Elle était à Perpignan et moi à Caen... Elle a sauvé Amadeus. 
Sans Galilée, Amadeus se laissait mourir de chagrin suite à la mort de ma première furette, Didi. Je voulais faire une "bonne action" en sauvant une furette de la mort mais en sauvant aussi ma furette. 

Malgré le temps que j'avais pris pour "garder en vie" Amadeus, qui a vécu 9 mois de plus que ce que la veto nous avait dit, je ne me sentais pas de faire la même chose en plus lourd pour Galilée. 

Il lui aurait fallu lui prodiguer des piqûres anti-vomitives, a minima deux fois par jour, sans être certaine que cela fonctionne à chaque fois ainsi que plusieurs médicaments plusieurs fois par jour sans compter la nourriture en bouillie à intervalles réguliers... 

Si pour Amadeus j'ai fait ce que je pouvais car je n'avais pas d'enfant; aujourd'hui avec Pompoko et Kaguya, je ne me sens pas de leur faire endurer (à mon fils comme à ma furette) ces heures de soin, ses moments pris pour lui sauver quelques jours ou mois...  C'est déjà un déchirement sans cela alors, la faire tenir malgré l'inconfort serait purement égoïste... (même si je trouve que l'inverse l'est aussi).  

Il a été extrêmement difficile de prendre cette décision et c'est sans doute celle où je m'en voudrais le plus à vie... 

Merci pour tout ce que tu as fait ma Galinoune, une si petite bête comme toi nous a offert tellement d'amour, de douceur, de câlins et de bonheur. 



Pets come into our lives, 
leave pawprints on our hearts...
and we are never the same.

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