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mercredi 20 juillet 2016

Liberté

J'ai très longtemps pesté contre les transports car je n'avais aucun autre choix...


Oui, n'ayant pas le permis (c'est prévu, c'est prévu, chaque chose en son temps), je suis tributaire des transports en commun. 

A Draveil, c'était l'angoisse... Et même dans Paris ! Ce n'est pas nouveau, si vous m'avez suivi lorsque j'avais 2h de trajet par aller pour aller au boulot, je répétais souvent : JE DÉTESTE MARCHER. J'ai donc acheté une trottinette, on pouvait se moquer de moi mais j'allais plus vite. Y'a toujours une solution...

Ça parait bête comme ça et je trouve que je suis fainéante, je ne m'en cache pas. Si j'allaite et si je cododote c'est parce que je le suis (grand bien nous en fasse, a priori). Bref, je n'aime pas marcher inutilement... Marcher pour me rendre d'un point A à un point B en 20 minutes alors qu'en vélo je peux mettre 6-7 minutes, ça m'ennuie... Pire que ça, ça m'agace. 

Dans l'Essonne, j'ai longtemps demandé à Tipiak si on pouvait se balader en vélo, on avait ramené mon vélo de Caen et j'avais la nostalgie de ces périodes de liberté...

Un vélo ! 
Ce fut ma demande lorsque j'avais 16 ans et pour mon anniversaire. Ma mère m'a tout d'abord dit "non"... et l'autre chose que je voulais étant un second furet il a fallu faire un choix. Elle a choisi le vélo (on notera qu'à 17 ans, j'ai eu Amadeus, mon second furet... têtue, moi? Si peu !)

J'ai d'excellent souvenirs de cet été là, avec mon meilleur ami de l'époque où nous allions à Ouistreham. On râlait contre les coups de soleil que l'on avait chopé malgré la mise de multiples couches de crème solaire (oui parce que j'ai passé mon été écrevisse alors que je déteste le soleil) nos sorties libres comme l'air où l'on pouvait faire ce que l'on voulait et aller où l'on voulait... J'adorais aller dans le bois de Cormelle la nuit lors de mes longues périodes d'insomnie. Je me sentais apaisée. Je prenais mon vélo été, automne, hiver et printemps. 

Tronche de nana heureuse !
Ce que j'aime c'est qu'en plus d'être très pratique, un vélo "ça se gare" un peu n'importe où... Donc, on ne marche pas inutilement (pensez pratique). Je le prends en sortant de chez moi jusqu'au pied du lieu où je dois me rendre. Vraiment, je ne perds aucun temps. Je peux y aller pépère comme je peux passer mes nerfs dessus. (d'ailleurs, quand j'ai une émotion qui demande à être déchargée, un ptit coup de vélo sur une montée et hop, c'est passé)

Tout naturellement, lorsqu'au 1 an de Pompoko nous avons été à Center Parcs, j'ai demandé avec frénésie à Tipiak si on pouvait prendre des vélos et une remorque pour Pompoko. Il a accepté car le logement était vraiment loin de tout ! Il y avait des descentes et des montées. Et j'ai kiffé à donf cette remise en selle ! J'ai un peu déploré le fait que les vitesses ne me convenaient pas, mais bon, tout ne peut pas être parfait !

Suite à cela, je n'ai pas lâché l'idée d'avoir, moi aussi, une pouscyclette. Pompoko a 13 mois lorsque je dis à Tipiak que c'est ZE truc que je veux pour mon anniversaire. 

J'avoue, sur le coup, les prix nous refroidissent un peu. On essaie d'avoir un second bébé mais on y croit plus alors une pouscyclette pour un seul enfant... A quoi bon? Tipiak me dit qu'en plus avec le déménagement, ça va être une galère sans nom et qu'il vaut mieux acheté un siège vélo pour Pompoko une fois arrivée à Lyon. 

La suite, vous la connaissez... Kaguya s'est pointée, j'ai complètement oublié le projet car on avait beaucoup plus important avant et puis... nous avons pu nous stabiliser.

Avec mon PC cette année, ce fut mon second gros craquage... Je me la suis offerte, un cadeau de moi à moi pour mon anniversaire. Tipiak n'était pas franchement emballé, il pensait que j'allais la laisser de côté au bout de quelques temps (il ne connaissait pas cette part de moi qui adoooooore faire du vélo ! Comme quoi, on découvre chaque jour mieux la personne qui partage notre vie, si ça nous intéresse).

Tadaaaaa !!! Je vous présente donc : mon vélo et ma pouscyclette !
Avec ma fille qui roupillait dedans. C'est la toute première sortie que l'on a fait, pour tester

Et là, aussi joyeuse qu'une gamine qui ouvre un cadeau, ZE cadeau, j'étais euphorique ! Tipiak l'a bien compris et a monté l'engin en une soirée même si... Il pensait que j'allais vite passer à autre chose.

Cela fait donc 2 mois que je ne paie plus d'abonnement de transport en commun, soit l'équivalent de d'un peu plus de la moitié de l'investissement de la pouscyclette.
Un peu plus de 2 mois que je nous trimbale tous les 3 tranquillou avec des regards du genre "haaan, y'a un bébé en plus ! Mais regarde, ils sont deux !"

Ici, c'est un plat végétarien du Doma !
J'ai eu quelques réflexions me demandant si je n'avais pas peur qu'on me rentre dedans (bha euh, non pourquoi? Lyon c'est bourré de pistes cyclables et je suis vigilante !) mais aussi un peu plus de 2 mois que je suis motivée à refaire du sport via mon vélo !

Il fallait effectivement un petit boost car je déteste faire du sport (ouais, j'vous ai dit, je suis la fainéante de base, je ne m'en cache pas) ! Sauf qu'après 2 grossesses, je suis bien consciente qu'il y a des choses qui ne vont pas se faire seules... Alors, autant lier l'utile à l'agréable.

Je peux vous assurer que faire du vélo pour se déplacer, ce n'est pas un sport en soi, mais ça aide à se maintenir en forme; qui plus est lorsque vous devez tirer plus de 20kg derrière vous, à mon avis, l'an prochain, j'ai les mêmes jambes de Chun-li !

J'avoue quand même que se déplacer gratuitement ça a un côté plaisant. Se dire que l'on va manger à tel endroit et que l'on peut y aller un peu comme on le sent... se dire qu'on a la liberté d'aller presque là où on veut et dans presque n'importe quelle petite rue, que rien ne nous presse et surtout pas un horaire de bus; LE PIED !

Les enfants sont ravis, Pompoko adore être à côté de sa sœur. Il est tout excité lorsqu'il sait que l'on va prendre la pouscyclette (ce que l'on fait 5 fois par semaine environ si ce n'est plus) !
Etant dans un quartier assez loin (à pied) de toutes nos activités fétiches, sans mon vélo ou ma pouscyclette on ferait vraiment moins de choses et on ne découvrirait pas grand chose à cause du fait que l'on soit complètement dépendant des transports en commun. Nous sommes à 10 minutes de la médiathèque en vélo contre 40 minutes à pied et 15 minutes en bus. Juste à titre d'exemple.

oui, c'est bien le chéri qui fait le zouave !
En revanche, il faut savoir qu'avec deux enfants, la contrepartie de la pouscyclette c'est vraiment que l'on ne peut pas mettre autre chose que ses enfants dedans. Elle a un espace rangement auquel je ne me fie pas du tout. J'ai donc toujours avec nous mon sac à dos.

Je ne sais absolument pas si celle que j'ai prise est résistante dans le temps... J'espère que oui, tout de même !

Ce que je sais, aussi, c'est qu'elle est convertible poussette (on met la roue devant, c'est plutôt bien pensé) et que je songe fortement à la prendre pour notre long voyage au Japon... A voir si on pense qu'elle reste indispensable ou non.

La nacelle coque blanche que vous voyez est un cosy d'une autre marque et elle n'est pas fournie avec. Je dirais même qu'elles ne sont pas tellement compatibles malgré ce que le site disait... On a fait un système par défaut mais on est déçu au final car les pieds de Kaguya dépassent toujours et il m'est impossible de fermer correctement la pouscyclette. Heureusement que les beaux jours sont là.

J'ai choisi une pouscyclette bien précise car elle avait des amortisseurs. C'était un élément indispensables afin que les enfants soient à l'aise !

Pompoko s'est déjà endormi plusieurs fois dedans et Kaguya aussi sans aucun problème !

Bref, j'en suis ravie ! Si vous avez envie de vous balader sans contrainte, prenez-en une ! C'est fun et j'adore échanger avec Pompoko, on chante des chansons ou on parle et je jette un oeil à Kaguya parfois.



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