Amours.

Durant ma seconde grossesse, j'avais peur de ne pas aimer Mini 2... 

ou de faire une préférence.

Aussi étrange que ça puisse paraître, je peux désormais répondre à ce questionnement... et je le sais/ressens depuis le jour de la naissance de Kaguya.

J'aime Pompoko à la folie, je dirais même qu'il a ouvert mon "instinct maternel" même s'il était déjà bien prononcé avant son arrivée. 

Photo de Mathilde MARINNE
Fin Janvier 2016
- en version baleine -

Avec lui, j'ai découvert l'amour infaillible et indestructible. Un amour si grand que je doutais qu'il puisse se scinder / partager.

Et Kaguya est arrivée. 

Le fait d'avoir accouchée seule est sans doute une raison qui me pousse à ressentir au plus profond de moi certaines choses.

• une écoute ultra attentive du corps et des émotions à défaut d'avoir un soutien apaisant (le jour de sa naissance). 
• un instinct plus développé car j'ai été actrice ce jour là. Bien que Kaguya ait décidé pleins de choses et que parfois je me suis sentie plus guidée par elle que l'inverse. 
• une rencontre privilégiée entre elle et moi. J'ai ouvert les yeux et c'est elle qui m'est apparue après l'image de mes deux hommes. Avant j'avais vraiment les yeux fermés. (j'étais fatiguée et je voulais dormir, hein). Son image, son cordon et une salle de naissance remplie de femmes (4 sages femmes + nous) mais à ce moment il n'y avait qu'elle est moi. On s'est regardé et elle a tétée en étant contre moi.

Depuis ce jour, aucun doute ni questionnement possible. 

A la différence de Pompoko où j'avais peur que l'on me dise "ce n'est pas le votre, d'ailleurs, vous n'avez pas d'enfant, ça suffit il faut le rendre maintenant !" pour Kaguya je n'ai pas eu ce sentiment (même si pour moi à sa naissance elle ressemblait tellement à son frère....  Fiou).

Alors de l'amour, j'en éprouvais encore plus. S'est-il multiplié... je ne crois pas.

Pompoko et Tipiak me manquaient mais je n'ai jamais pensé moins aimer Pompoko que Kaguya (ou même l'inverse) tout comme j'aime autant mes enfants que leur père.

Étrange sentiment que celui d'aimer. 

Pas de la même façon mais aussi puissamment pour tous.